Bio

De 1992 à 1997, j’ai suivi des études en sciences appliquées, option physique, à l’ULB. J’ai ensuite saisi l’offre du professeur Paul Mandel d’effectuer un doctorat dans son groupe. Mes premières recherches ont porté sur la dynamique des lasers et, plus généralement, l’interaction lumière-matière. Ceci m’a permis de découvrir et de m’émerveiller devant la richesse des comportements que la nature peut adopter lorsque les effets non linéaires entrent en jeu. 

Au terme de mon doctorat (2001), j’ai souhaité revenir à des sujets plus appliqués, tout en exploitant certaines méthodes asymptotiques que j’avais appris à utiliser au cours de ma thèse. Cette opportunité m’a été donnée grâce à un long séjour postdoctoral à l’université d’Oxford (2001-2004) au sein de l’Oxford Center for Industrial and Applied Mathematics. Ces années ont été determinantes pour moi sur le plan professionnel. Au contact des chercheurs de ce centre, en particulier John Ockendon, Peter Howell et Jon Chapman, j’ai appris à modéliser des systèmes physiques variés tels qu’on les trouve dans les processus industriels et j’ai pu affermir ma maîtrise des techniques asymptotiques. Mais surtout, j’ai acquis à tout jamais, face à des problèmes complexes, le réflexe de chercher des cas limites pour les simplifier à l’essentiel tout en les dénaturant le moins possible. Ceci est fondamental à mes yeux, car je crois que comprendre, c’est pouvoir raconter.

Par la suite, j’ai pu poursuivre ma carrière scientifique grâce à un mandat postdoctal du FRS-FNRS et finalement, en 2008, par l’accès à un mandat permanent au sein du FRS-FNRS. Ces dernières années, j’ai alterné mes recherches entre sujets appliqués et plus fondamentaux. D’un côté, j’ai par exemple collaboré avec des groupes expérimentaux (ICFO, Twente) sur les thématiques du photovoltaïque et des biosenseurs. De l’autre, je me suis intéressé de près aux ondes non linéaires, aux instabilités spatio-temporelles et aux phénomènes dit « non-perturbatifs ». Plus récemment, j’ai collaboré théoriquement et expérimentalement avec le groupe de Fabian Brau (ULB) sur des questions d’élasticité, éventuellement en couplage avec la mécanique des fluides.

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